Dans ce livre très touchant, Annie Ernaux écrit une longue lettre à sa sœur Ginette, morte de la diphtérie à l’âge de six ans. Elle écrit à cette sœur qu’elle n’a pas connue, morte avant sa naissance, et dont elle apprendra par hasard l’existence à l’âge de dix ans, au détour d’une conversation qui ne lui est pas destinée.
Ses parents ne lui en parleront jamais, et jamais elle ne les interrogera…
Pour ses parents qui ne voulaient élever qu’un enfant unique, a-t-il donc fallu que cette sœur meure pour qu’elle-même vive ?
Une magnifique quête identitaire.