Photographe de guerre, Etienne a été pris en otage et longtemps retenu séquestré.
De retour au village de son enfance après sa libération, il lui faut réapprendre la vie ordinaire, dépasser le traumatisme, auprès de sa mère et de ses deux amis d’enfance, Enzo le menuisier et Jofranka, avocate à La Haie.
Photographe, il savait mettre des images sur l’indicible horreur de la guerre, mais il n’a pas les mots, la parole est difficile voire impossible.
Ce roman est bouleversant tout en étant d’une grande pudeur, Jeanne Benameur sait aussi bien décrire les atrocités de la guerre que ces petits riens qui disent tant de l’amour maternel, comme elle l’avait déjà fait dans son roman « Les demeurées ».