Jeanne Benameur nous raconte les destins croisés d’une poignée de migrants à Ellis Island en 1910 au moment de leur arrivée et de leur première nuit passée sur l’île.
Un jour, une nuit…Le temps pour ceux qui ont tout quitté de passer les contrôles avec le risque d’être rejetés…Ils vivent un moment charnière, pleins d’angoisse. « Chacun se blottit dans sa langue maternelle comme dans le premier vêtement du monde. »
Une écriture lumineuse, très poétique, sensuelle parfois, pleine d’émotion pour donner vie à Esther l’arménienne qui a vu tous les siens massacrés, à Emilia et son père Donato qui fuient la douleur d’un deuil en Italie, à Gabor le gitan, à Andrew descendant de migrants islandais…
Un roman aux résonnances très actuelles.